"La faute de l'orthographe" par Arnaud Hoedt et Jérôme Piron
Juger une personne (un écolier, un étudiant, un adulte) sur son orthographe est discriminatoire. Néanmoins, presque tout le monde trouve ça normal. L'orthographe n'est pourtant que le code graphique qui permet de retranscrire la langue. De retranscrire une pensée, une idée.
Une vidéo instructive et drôle sur les dessous d'une complexité incroyable, qui met en souffrance un grand nombre d'enfants / adolescents et d'adultes qui n'osent plus toujours s'exprimer par écrit. Au collège, au lycée, certains professeurs notent l'orthographe dans les évaluations en Histoire par exemple. Les connaissances peuvent être justes mais la note est dévaluée si l'orthographe ne l'est pas. Est ce juste? que juge t'on? les connaissances, la façon de tourner les phrases, la pertinence du propos? et derrière une mauvaise orthographe, c'est souvent le même refrain : "faites attention aux fautes"! Ce n'est pourtant pas faute de faire attention...pour la plupart. La conséquence la plus désastreuse est le sentiment de dévalorisation que va ressentir l'enfant. En se sentant jugé sur son orthographe, il se sent jugé de la même façon. Comme incapable, nul. Pourtant, encore une fois, la majorité fait bien des efforts pour y arriver, à écrire "correctement".
Ce qui est vrai pour les règles de l'orthographe l'est également pour toutes les régles que nous pourrions trouver injustes ou incohérentes dans nos vies (que ce soit au sein de l'entreprise, de la famille, de la société, du pays, du monde...). C'est peut-être la faute de l'orthographe ,ou de toute autre loi, mais il est aussi de notre responsablitité de trouver des solutions pour que ces règles ne nous pèsent pas.
Nous n'avons pas le pouvoir de changer les règles de l'orthographe, ni la plupart des régles de société, mais nous pouvons nous défaire du poids qu'elles font peser sur nous.
C'est en cela qu'un accompagnement en kinésiologie peut être utile. A la fois pour améliorer les capacités de mémorisation, d'apprentissages, agrandir sa confiance en soi...et surtout, réveiller, activer ou développer des ressources cachées ou bloquées. Afin de garder une bonne estime de soi, quelque soit le jugement extérieur. Il s'agit d'être certain de l'existence même de sa propre valeur, base de la reconnaissance par les autres de qui nous sommes.
Je n'ai pas plus de valeur parce que je sais bien écrire. Je n'en ai pas moins parce que je fais des fautes. Les notes à l'école ne représentent pas la valeur de l'enfant / adolescent. A nous, parents, de bien leur en faire prendre conscience. A partir du moment où il y a de la valeur, il peut y avoir de l'amour (nous n'aimons généralement pas ce qui n'a pas de valeur!). Notre amour pour nos enfants ne dépend pas de leurs résultats, de leurs notes. Et de manière générale, parent ou pas, l'amour que nous nous portons ne devraient pas non plus dépendre de nos résultats au travail, du jugements de nos supérieurs, clients, collégues, frère, soeur, mari, femme, papa, maman, etc...nous pouvons nous apporter de l'amour car nous avons de la valeur.
Soyons conscients de notre propre valeur, de la valeur de chaque personne au delà de ce qu'il fait ou ne fait pas, de ce qu'il a ou n'a pas. C'est peut-être une voie vers plus de paix et d'amour, en soi, autour de soi. Et concrètement aussi, cela s'accompagne d'une meilleure santé, de plus de sérénité, de créativité, de joie. C'est aussi la possibilité de faire des choix plus facilement, plus en accord avec soi-même et vivre la vie que l'on souhaite vivre. C'est sur cette voie que je peux vous accompagner, si vous en avez envie, dans des endroits parfois un peu abstraits, un brin philosophique ou métaphysique et qui ont des conséquences et des résultats bien concrets et réels dans la vie de tous les jours.